Pour beaucoup d’employeurs, recruter de nouveaux employés est souvent synonyme de casse-tête. La pénurie de main-d’œuvre, et la pandémie demeurent des enjeux de taille avec lesquels les entreprises doivent composer.
« Devant de tels enjeux, l’employeur se tournera souvent vers un second choix ou une personne qui n’est pas adaptée à sa culture d’entreprise dans le seul but de pourvoir son poste. Malheureusement, cette décision est souvent des plus nuisibles pour l’entreprise », souligne Marie-Louise Tassé, conseillère principale en capital humain chez Amyot Gélinas Conseils inc.
Il est difficile de recruter des candidats de talent correspondant aux attentes de l’entreprise. Cependant, l’employeur désireux d’une pérennité et d’une prospérité se doit de prendre en compte l’innovation, la qualité et l’orientation quant à ses décisions et ses actions en matière de ressources humaines. Nous ne voulons plus d’un employé satisfait, nous voulons un employé mobilisé et engagé. Nonobstant cet aspect important, un mauvais employé causera préjudice à d’autres facettes de l’entreprise.
L’impact sur l’équipe de travail
Le moral, la surcharge de travail et la productivité seront touchés par cette personne inadéquate, que l’entreprise est venue ajouter à son équipe. Cette nouvelle personne pourrait, par son manque de cohésion, son non-partage de valeurs ou tout simplement son manque de compétence, être la raison première du départ d’employés clés ou de talents sur lesquels l’entreprise mise.
L’impact sur la clientèle
Un maillon faible (où qu’il soit situé) génèrera un aspect négatif auprès de la clientèle. Les problèmes posés par une personne occupant un poste directement en lien avec la clientèle seront facilement repérables, mais dans le cas contraire, les problèmes engendrés « par ce maillon faible » seront des plus insidieux et dommageables si l’entreprise ne peut les déceler.
L’impact sur l’image de l’entreprise
La réputation de l’employeur pourrait également être à risque. Dans ce monde où les conditions de travail, la culture de l’entreprise et l’ambiance de travail font foi de tout, la redondance d’une offre d’emploi pourrait faussement faire croire aux futurs postulants que cette entreprise possède un taux de roulement important et donc que les conditions de travail ou l’ambiance de travail sont néfastes.
De plus, la clientèle qui suit son fournisseur par le biais des médias sociaux et qui est témoin et/ou victime des changements d’employés pourrait également avoir une impression trompeuse sur la qualité d’employeur de celui-ci.
L’impact sur la productivité
Finalement, le temps requis à la formation ou à l’intégration de nouveaux employés, qui a un impact sur les membres de l’équipe, occasionne une perte de productivité qui affecte directement la rentabilité. Doubler ou tripler celui-ci car le processus d’embauche doit être repris ne fait qu’engendrer des désagréments et occasionner des coûts supplémentaires.
Selon le National Business Research Institute, un mauvais recrutement pourrait coûter jusqu’à cinq fois le salaire de l’employé.
« Nous pouvons donc conclure qu’il vaut mieux prendre son temps, chercher la personne idéale en effectuant un processus de recrutement adéquat et ne pas embaucher une personne dans l’urgence. Les coûts de recrutement et du processus nous paraîtront accessoires si on les compare aux incidences et aux pertes que peut engendrer un mauvais processus d’embauche », de conclure Marie-Louise Tassé.
Pour rejoindre Marie-Louise Tassé, conseillère principale en capital humain chez Amyot Gélinas Conseils inc. :
450 971-1550, poste 3501